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Mercredi, 2 novembre 2011Amandes amèresToutes les maisons où les hommes ont vécu et se sont éteints sont des maisons hantées. (Henry Longfellow) Halloween est le jour idéal pour faire tout ce que vous faites habituellement sans avoir de comptes à rendre. C'est pour ça que j'ai dormi toute la journée du 31, mais le lendemain je me suis dessiné une moustache : Ce qui doit bien faire office de déguisement. Et puis j'ai revu La Petite Fille au Bout du Chemin en mangeant des amandes pas encore amères. C'est le seul film de Jodie Foster dont je me souviens que j'aie vraiment aimé. Les amandes possèdent une bêta-glucosidase qui s'active au contact de l'air et dégage donc des effluves de cyanure d'hydrogène, mais est rendue inactive par les rayons gamma, etc. si j'ai bien tout compris ce dont je doute un peu et n'a que peu à voir avec le film d'ailleurs. Je me demande si en mangeant un quart d'amande amère chaque jour, puis une moitié, et ainsi de suite, en faisant bien attention, on peut s'habituer au cyanure et augmenter son seuil d'intoxication ? Il y a aussi Cyanure de Spirou. Et j'ai, merde. Saloperie de mutuelleux qui nous téléphonent tous les jours ou presque sans raison. Le harcèlement télévendeur, ça existe ? Je suis anxieuse dès que j'entends la sonnerie... J'ai baladé mon narcissisme dans le parc. Pull long : cadeau ; béret (« vrai basque, fabriqué en France »), gants en velour, collier : achetés en friperies ou marché aux puces ; minijupe plissée : Fabio Lucci. En lisant d'autres blogs sur le même sujet, on peut penser qu'ils entendent que tout ce que vous portez a avoir un sens pour vous. C'est plus ou moins faux dans ce cas. Il y aura des choses dans le passé qui peuvent m'avoir influencée lorsque j'ai choisi mes habits, et il y avait une atmosphère que je voulais, mais je n'ai pas consciemment pensé que ça voulait dire quelque chose ou voulu dire quelque chose. J'ai pensé à une photo de Kate Moss portant un pull trop long (et trop large) sur une minijupe dans les années 90, au vieux cliché des artistes poseurs portant uniquement du noir et des bérêts et à la silhouette dessinée aux crayons 9H, à mon idée du confort, du calme, de l'isolation de fin d'année qui a été influencé par les images et définitions que j'ai rencontré au cours de ma vie. Essayer d'expliquer qu'une tenue peut avoir une atmosphère (et laquelle) semble un peu stupide et j'ai peur qu'on me le fasse remarquer, mais quand des gens expliquent ce qui a « inspiré » leurs tenues, ils ne parlent que de la couche supérieure de leurs inspirations même s'ils creusent pour se souvenir des autres. C'est la même chose avec tout ce qu'on fait, notre histoire personnelle est une influence tout aussi importante que la culture dans laquelle nous somme plongés. Que pensez-vous de tout ça ? Dimanche, 30 octobre 2011Déduire des traits de caractère de ce que font les gens.
Certains se réservent le droit de déduire des traits de caractère de la façon dont une personne s'habille, mais vous n'avez pas le droit de dire qu'ils sont coincés parce qu'ils ne « partagent pas la même opinion que vous » au sujet des clichés qu'ils diffusent sur les adolescents.
Posté par Maxens M. Finch
dans Divers
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Tags pour ce billet: âgisme, hypocrisie
Mardi, 25 octobre 2011We may put on our pants one leg at a time, but they're nice pants with belts that match our shoesLundi, j'ai assisté gratis à l'avant-première de The Ballad of Genesis and Lady Jaye, au cinéma Star. Ce film est franchement bien. Je m'étais dit que la réalisation était super et que ça faisait romantique et rêveux et des conneries de ce genre, puis finalement Marie Losier, la réalisatrice, a expliqué qu'elle ne connaissait rien à la technique et que c'était juste comme ça, sans qu'elle ait particulièrement cherché quoi que ce soit, et qu'elle trouvait ça joli. Une personne s'est demandé : si elles voulaient vraiment fusionner, pourquoi ne se sont-elles pas suicidées ensemble ? Je pense que, comme elles ont déjà fusionné, elles sont le pandrogyne. Si l'une meurt, l'autre reste, donc la personne qui résulte de la fusion, le pandrogyne, est toujours là, avec ce qu'il y avait de Lady Jaye dedans. (j'utilise le pronom elle par défaut, je pige pas si Genesis se considère comme neutre ou féminin, les sources diffèrent, Genesis se troisième-personnise « she » dans le film et Marie Losier parle de Genesis en utilisant le pronom « elle ».) Cliché : ce film était vraiment très inspirant. Il collait aussi avec des trucs qu'on m'a injecté récemment comme la collection printemps/été 2012 de Meadham Kirchhoff et celle de Fatima Lopes (simple, mais tout aussi kitsch, et en regardant le défilé je me suis dit que ça ferait bien dans une base lunaire dans un futur passé.) (je l'ai vue sur Fashion TV, c'était déjà mal filmé et je n'arrive pas à trouver de sources supportables.) Je veux dire que les univers peuvent se ressembler et s'assembler, même si je ne sais pas si la collection de Fatima Lopes avait quoi que ce soit à voir avec le concept de genre. Je portais à peu près cette tenue : Veste, collier (en bandeau) : friperie Le Léopard, jean : JNY Jeans (?), chaussures : Cable. Car j'étais venue à vélo. Porter un jean me donnait l'impression d'être un cowboy (malgré le fait que contrairement à ce qu'on dit, c'est très inconfortable surtout pour bouger les jambes et, oui, j'ai cette opinion de tous les jeans que je croise) et la veste me fait penser à un pandrogyne de la veste de Prince dans Purple Rain et celles d'Elvis et Liberace ; j'aimerais vraiment comprendre pourquoi on m'insulte plus souvent quand je la porte, l'hypothèse que ce soit à cause du cuir est tombée à l'eau quand le charcutier s'y est mis. Notez que je m'étais vraiment forcée à sortir de chez moi avec cet appareil photo. J'évitais à cause de choses désagréables (voir mes commentaires) qu'on m'avait fait auparavant, mais les gens qui font ce genre de choses utilisent n'importe quel prétexte, si ce n'est pas l'appareil photo ils vous demandent le chemin. Même si ça devient physique, vous êtes toujours ingrate de ne pas vouloir et c'est de votre faute si ces ploucs finissent tout seuls. Dans la même boîte de choses qu'on se force à faire parce qu'on veut les faire, je vais faire du bénévolat pour La Station et afficher cette catégorie sur la page principale. En début d'année, je comptais faire du bénévolat pour la SFEPM (groupe chiroptère), mais je n'ai jamais réussi à me pousser à m'approcher de l'endroit. Lundi, 3 octobre 2011Arrêtez le train je veux descendreRobe : Auchan, blouse : Alfred Dunner, chapeau : Galeries Lafayette, collants : DIY, chaussures : Cable, guêtres : La Redoute. Je suis/vais mal. Si quelqu'un lit ça, j'aimerais qu'on me dise si on est vraiment une mauvaise personne de se sentir mal des années après que plusieurs personnes vous aient fait du mal, et de toujours avoir des crises d'angoisse et d'être souvent incapables d'étudier à cause de ça ? J'essaie vraiment de ne pas en avoir, mais souvent dû au stress c'est impossible. On dit tout le temps aux gens de ne pas parler de ces mauvaises choses qui leur arrivent, car « tout le monde a ses problèmes, il faut les garder hors de toute interaction humaine », mais voilà l'autre problème : si vous vous taisez, ces choses risquent simplement d'arriver encore à d'autres gens, et c'est dur de tout garder pour soi-même. Voilà, si quelque chose de mal vous est arrivé et vous voulez juste en parler/vous plaindre à ce propos, vous pouvez le faire là. Je ne vous jugerai pas, même si la mauvaise chose qui vous est arrivé a été de lire ce billet Récemment, j'ai lu le manhua The One par Nicky Lee, je vous le conseille pour les références et la psychologie des personnages Lundi, 26 septembre 2011L'oiseau de SalomonVers le 10/09, j'étais sur le point de faire une crise d'angoisse, alors j'ai écouté Hair et j'ai pensé qu'il fallait que je porte une tenue appropriée. J'ai ensuite procédé au sautillage autour du lit, pas dessus sinon ça s'écroule. Ça m'a mise de bonne humeur et je me suis campée là. (Cet oiseau n'a rien d'une huppe.) Voir mieux l'oiseau (attention, j'ai l'air idiot) Oiseau : venu avec des produits d'bains. Autres : marchés aux puces. J'avais déjà l'idée de faire comme si avant, mais il a fallu Simon Doonan pour que je pige vraiment le concept et à quel point ça pouvait être libérateur plutôt qu'une perte de temps qui allait me faire rater ma vie. Quand je me sens mal, je peux penser à des gens comme Simon Doonan ou Tavi Gevinson, et supposer que ce sont le genre de personnes autour desquelles vous avez l'impression d'être quelqu'un de bien, qu'ils voient les gens comme potentiellement super bath plutôt que de penser qu'ils seront mauvais par défaut. Penser que les gens sont cool comme ils sont ne veut pas dire qu'ils ne peuvent pas devenir encore plus cool. (j'ai cherché une image qui illustrerait bien l'encore-plus-cool, je pense que celle-ci fera l'affaire même s'il pleut.) J'aime beaucoup la façon dont Tavi utilise l'« influence » qu'elle a, et son « image publique », tous les grands mots : pendant que d'autres blâment les homosexuels (en tant que producteurs/acteurs), les femmes (productrices/consommatrices-observatrices), les jeunes (consommateurs) et/ou les transsexuels (en qualité de punching-ball bonus, supposé ni acteur ni observateur) parce que la mode ne propose pas assez de diversité corporelle (body diversity), elle fait quelque chose. Je sais bien que je grossis le trait, généralement les gens baissent juste les bras en prétendant que « la mode » est comme ça et que ça ne changera pas (mais est-ce qu'elle n'est pas censé changer tout le temps ? nous ne pouvons pas y participer ? est-ce que nous ne sommes pas déjà en train d'y participer ?) ; mais j'ai déjà entendu des gens dire tout de go que si, par exemple, il n'y avait pas assez de diversité c'était à cause de ces « créateurs gays qui préfèrent que les femmes soient masculines » , que c'était bien triste parce qu'eux préféraient les femmes ayant à peu près cette forme-là et que ça « fausse l'idée des femmes sur leurs préférences » (grosso-quasimodo), et impliquant que le problème soit un affront causé à leurs privilèges de matage/définition de ce qui est beau. (au passage, je n'ai jamais entendu dire qu'Alexander Johansson avait l'air plus ou moins efféminé à cause des créatrices lesbiennes, mais ceux que j'ai entendu me dire ce genre de choses disaient aussi que « tous les plus grands couturiers sont des hommes ».) On peut tous faire quelque chose, d'un côté, même si on n'est personne, il faut cesser de penser que les problèmes de la mode sont inhérents à ce milieu ou sont apparus par génération spontanée. Ce sont des problèmes issus de choses qui clochaient déjà dans la société, qui clochaient avant, et en cercle vicieux ça les perpétue et les nourrit, mais on peut faire quelque chose en changeant la mode, en changeant notre façon de l'envisager et en changeant la société autour. Le style peut être un moyen d'expression, la mode est ce qu'on en fait. Dans le même ordre d'idées, je viens de goûter à WORN. WORN est un magazine de mode canadien indépendant qui relie totalement sur ses lecteurs pour exister, de façon à ce que les annonceurs n'aient aucune influence sur le contenu : les seules publicités sont celles d'annonceurs voulant réellement supporter le magazine et ses lecteurs. Lecteurs qui peuvent éventuellement se proposer et proposer des articles ou de l'illustration. Les Wornettes se soucient vraiment de ce qu'illes écrivent et publient. WORN parle de tous les aspects de la mode : les textiles, les gens qui la font, les gens qui l'ont fait, les aspects sociologiques et psychologiques, les anecdotes et histoires de vies en rapport avec le vêtement, et encore des ressources bibliographiques à la fin des articles ! (en plus de la rubrique Books about Looks) Les articles que j'ai lu à présent étaient vraiment recherchés, l'édito du n°12 s'engage pour la Slut Walk sans donner l'air d'être là uniquement pour faire bien (les articles à ce sujet dans d'autres magazines me donnent souvent l'impression d'avoir été écrits par des bonshommes détachés craignant l'accusation d'être « politiquement correct »), et il y a un haiku sur la recherche du collier parfait dans les vide-greniers ! (qui n'a jamais fait ça ? ne levez pas la main, c'est une question rhétorique pour montrer mon intérêt pour les vide-greniers et les colliers parfaits) 44p., et je trouve des informations et une bibliographie autrement éparpillées un peu partout. (Il y a une publicité pour la Maker Faire de Toronto ! Ça me réjouit, si j'allais maintenant à une Maker Faire, je n'aurais pas l'impression d'être une intruse.) Samedi, 3 septembre 2011Katmandü : radis pour le roturierGilet: La Redoute; haut, collier, pantalon: occasion; chaussures: André. Détails, si vous regardez bien vous verrez d'autres fleurs sur les perles : Le 28 Août, je suis allée au marché aux puces. J'avais bien pris soin d'éviter de tout dépenser pour pouvoir m'acheter de nouvelles godasses, et finalement les rangers que j'ai acheté ne me vont pas du tout. Ce n'est pas une question d'habitude, elles ne m'iront jamais. Dire que j'aurais pu m'acheter une Nintendo 64 à la place, ou d'autres rangers qui seraient allées et neuves et que le vendeur me proposait au même prix. J'ai les vinyls depuis bien plus longtemps, donnés par mon oncle. J'étais vraiment surprise en écoutant l'album éponyme de Katmandü, je m'imaginais que c'était un foutage de gueule avec des tamtams, mais c'était vraiment bon. Je ne l'ai écouté qu'une fois, aujourd'hui (ou hier soir), je crois que les chants et la guitare surtout étaient intéressants. La couverture du vinyl est vraiment pitoyable et superbe d'une façon kitsch, mais le bidule où ils ont écrit les paroles est un peu mieux, tout graffitié, comme le journal intime ou le carnet de quelqu'un. En voyant ces petits dessins, j'ai pensé que ç'allait être de la musique de hippies, ou plutôt une imitation à thème vu la date ! En parlant de hippies, j'ai voulu acheter un pantalon pattes d'eph' pour un moment depuis que j'ai vu le film Hair ; je sais : “un hippie, une triplex”, vous êtes tellement la stière. Pour le PPMB, j'ai retrouvé cette photo de quand j'étais encore plus gosse, je trouve qu'elle est intéressante dans le genre photo d'enfance, dommage que je n'aie pas les bons mots pour l'accompagner. Je n'ai pas mes lunettes, je souris et je tiens quelqu'un alors que je n'en ai pas la moindre envie, — en la regardant, on pourrait croire à un souvenir doux qu'on aurait envie de revivre, encore et encore, et que tout le bordel de reste, toute la bonne blague, ait été comme ça — mais vous devez quand même avouer que j'ai l'air d'avoir les jetons : Un autre jour, dans un parc d'attraction, je voulais faire du vélo sauteur. Ma mère s'y opposait, parce que je n'avais plus fait de vélo depuis longtemps, elle s'est mise à crier de plus en plus fort, complètement irrationnelle, et j'ai fini en pleurs quasiment plaquée contre un mur. Et puis, on nous a remises dans la voiture moi et la fille de la photo et on nous a conduit ailleurs. J'ai regardé le parc d'attraction comme dans les films jusqu'à ce qu'il disparaisse.
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