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Saturday, June 25. 2011Ma parole d'honneur je le plaisante.
Article renseigné sur le concept d'adolescence. Rien de nouveau si vous avez lu Les Livres.
Geoffrey Elton dit que Philippe Ariès a tort de penser que les enfants s'habillaient, à l'époque moderne, de la même manière que les adultes car les nobles les habillaient ainsi uniquement pour faire bien dans les portraits. C'est oublier que Philippe Ariès se basait aussi sur des textes écrits. Un peu. Quand même. Stéphane Minvielle, La Famille en France à l'époque moderne (XVI-XVIIIème siècle) ; ce blog commence à ressembler de plus en plus à un immense post-it. Observations sur les modes et les usages de Paris, pour servir d'explication aux 115 caricatures publiées sous le titre de Bon genre depuis le commencement du dix-neuvième siècle ; J'espère que le titre s'arrête à Paris et que le reste n'est qu'un sous-titre. L'époque moderne a déjà mouru à ce moment-là. Vachement chéros. Philippe Ariès and the politics of French cultural history par Patrick H. Hutton : la plupart des critiques de Philippe Ariès semblent être basées sur le fait que leurs auteurs interprétent l'idée « l'enfance a été inventée » comme « les gens n'avaient pas de relation intime et aimante avec les membres enfants de leur famille auparavant » et/ou semblent penser qu'en prouvant que les familles avaient de telles relations avant et interagissaient d'une façon qui montrait que, même si différente « en apparence » de celles aujourd'hui et ayant aussi des bases différentes, on prouve aussi que le concept d'enfance n'a pas été inventé ou existait déjà à telle époque (celle des correspondances de Steven Ozment, par exemple), ou que le concept se limite à/est le même que celui d'amour parental. Friday, January 7. 2011Mon Gros Bénédictin
« Deschamps est un faux méconnu, un faux inconnu.
Il n'a été que trop connu, que trop redouté. Il fut, dix année durant, refoulé par les forces dominantes de l'Encyclopédie pour lesquelles sa doctrine et ses écrits représentent un danger vital. En plein triomphe du dictionnaire des sciences, des arts et des techniques, Deschamps appelle une société future qui n'aura besoin ni de savants, ni de poètes, ni d'ingénieurs et qui se passera de toute économie concertée. Deschamps forge l'expression de « siècle des demi-lumières » qu'il attache au cou des « philosophes ». Il s'est voulu hors cadre. L'actualité le lui a bien rendu en l'ignorant. » Dom Deschamps : le maître des maîtres du soupçon par André Robinet, page 10, éditions Vrin. (il est évident qu'André Robinet n'est que la réincarnation de Jean-Baptiste-René Robinet qui a tourné sa veste. on tourne tous nos vestes en nous réincarnant. c'est arrivé à Klaus Dinger, qui s'est réincarné par erreur en l'un des membres du groupe Be Wiz'U alors que celui-ci était dans le coma, par erreur je vous dis, il visait quelqu'un d'autre. vous verrez quand vous serez une âme solitaire. dans les limbes et ailleurs. et puis, il a oublié ce qu'il avait été. il est quelqu'un d'autre, maintenant. ça nous arrivera à tous. c'est triste, je sais.) Dom Deschamps tenait correspondance avec Rousseau, dont la contribution à l'Encyclopédie se limita à ce qui devint plus tard son Dictionnaire de musique, et ils voulaient bien se voir mais la maladie du pauvre Rousseau les en empêcha. C'est vrai que ça fait bien, une correspondance de soi-même avec Rousseau devant votre texte à vous. J'avais payé, un jour, le tome deux des Œuvres Philosophiques encore aux éditions Vrin en pensant acheter les deux tomes, mais si l'on ne veut lire qu'une partie de la correspondance Rousseau-Dom Deschamps ça se passe là. Lettres 70 et 72. Un jour, je suis allée à la librairie Kléber et ai demandé à un type s'il avait, ou s'il était possible, de commander du dom Deschamps. Il a cherché, il a cherché, et c'était impossible de commander. Il a dit qu'il chercherait encore. Je suis revenue beaucoup plus tard, le même type, je lui ai demandé la même chose. « Quoi ? » « dom Deschamps. » Il a levé les yeux (vers moi) et sursauté et bégayé. C'était super-marrant. Une nana de ma classe d'alors pensait que je lisais un livre sur les églises à cause du tout petit logo des éditions Vrin quand elle m'a demandé de lui montrer le livre. « Elle lit un livre sur les églises ! » Et tout le monde était silencieux. La honte.
Posted by Maxens M. Finch
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Sunday, December 26. 2010Tap Dancing in the Night
Tap Dancing in the Night is a "child book" by Martha Kate Downey (published by Phat Art 4), along with other persons, about Asperger Syndrome, Pervasive Developmental Disorder and High Functioning Autism.
It feels quite artisanal, being composed of amateur texts and illustrations and childs' poems and texts and testimonials (témoignages or however you say that in english). Really a beautiful book, not disagreeable to read (I mean, agreeable to read.) Martha Kate Downey isn't a psychiatrist or something like that, just a mother of. You can download it here. It'd be fun to make an aspie read this so you can laugh at him, mock while he's crying! (yeah, that's ironic)
Posted by Maxens M. Finch
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Thursday, December 9. 2010Land of Lisp
Land of Lisp is too funny.
More computer or whatever book should be like that! And Lisp is great from an historical point of view. « The beings here used to be our friends, but we lost contact with them over the years. » What I said. Did you know I wanted to be an archeologist when I'm older?
Posted by Maxens M. Finch
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Un bon remontant : Printemps au Parking de Christiane Rochefort
Un de mes livres préférés est Printemps au Parking de Christiane Rochefort.
Ce n'est pas vraiment un livre sérieux, mais il parle de sujets habituellement considérés comme sérieux en les considérant, pas forcément par habitude, comme sérieux. Il salope toutes sortes de règles que les écrivains se fixent habituellement, ce qui est commun quand on y pense, mais si quelqu'un les salopait par écrit tout en écrivant un truc sur des trucs sérieux pas sérieux on lui cognerait dessus et ce n'est pas de l'Oulipo ou quoi-donc. Ça vient du fait que le récit suit le flux RSS de la pensée du personnage principal. Je me souviens plus du nom du personnage principal ; je crois qu'il n'en avait pas. Ça devait être pour faire plus proche du lecteur et pas donner l'idée immédiate d'un parti-pris pour une classe ou l'autre, puisque c'est avec le personnage principal qu'on s'identifie, et même s'il s'appelait Jean-Michel de Pétrassier il serait tout-de-même de la classe populaire, mais ça sonnerait bourge et on serait capable d'en tirer des conclusions aussi bêtes que celle-là. Donc c'est un gus de classe pro-laiteuse qui a une bonne petite gueule. Il a fini ses études, ou les a arrêtées, bref. Il reste dans sa piaule en faisant cherchant de chercher du boulot, un genre de boulot barbant, comme je devrais le faire si moi j'étais pas en train de faire semblant de travailler pour passer un bac en candidat libre et réussir à choisir des études maintenant que je recommence à m'intéresser à quelques trucs. Comme tout un chacun, il doit dîner avec ses parents et ce soir-là comme tous les soirs c'est avec la télé. La télé est en panne. Éteinte, rien dessus, rien qui s'affiche. Le parent, le paternel, le daron est planté devant la télé qui est plantée derrière le gosse et le parent daron n'est pas content de ça, lui il veut voir sa télé, alors il dit au gus de dégager grosso-modo et le gus dégage. Il sort de chez lui, comme ça, sans rien emporter que ses pieds. Se rendant compte que ça ferait couard de revenir comme ça, il décide de se barrer tout en remarquant des trucs comme on se les fait remarquer quelques fois. Il baise un bout et se barre. Il se barre vers les beaux quartiers et c'est là que ça devient intéressant parce que c'est très différent que d'ailleurs et même les gens qu'il rencontre. Ils l'hébergent et il devient pédé ; mais y a une espèce de transition entre ça et ça, ça devient pas pédé comme ça, tout se passe graduellement, ce qui n'est pas mon point car mon point c'est que le livre est intéressant car même maintenant. Je trouve que ça n'a pas vieilli, j'étais pas là quand c'est sorti et peut-être qu'on pensait que c'était avant-garde et donc ça a quand même vieilli mais j'en doute, moi je le lis maintenant et avant et après et je m'identifie-rai toujours. C'est fou. On dirait vraiment pas que ça a été écrit par une journaliste. C'est la preuve qu'elle a réussi à me faire avaler son image de la réalité, vous me direz, mais c'est juste une photo de la mienne. Tuesday, January 26. 2010Du rapport circulairement herculéen de l'herbe qui pousse sur les mots
Récemment j'ai lu un livre avec un nom à rallonge.
J'ai posté ce que je pensais de cedit sur Futura-Sciences parce que si je n'aime pas discuter j'aime qu'on sache ce que je pense. Il m'arrive de dialoguer avec moi-même et de garder le dialogue pour plus tard, pour le refaire avec quelqu'un d'autre et pour que ce quelqu'un d'autre sache ce que je pense. Comme les hommes sont tous des salauds ça ne marche jamais : le dialogue n'est jamais comme je veux. Le titre du bouquin, c'est Calcul Intégral et Différentiel à la portée de tout le monde (Calculus Made Easy) et l'auteur c'est Silvanus P. Thompson. Et vous pouvez lire ce que j'en pense ici. J'ai découvert une série qui s'appelle Beautiful People et qui parle d'une tapette d'origine anglo-saxonne qui a beaucoup de classe et qui s'appelle Simon Doonan — je l'ai découverte en cherchant à quoi Simon Doonan ressemblait sur Google Image et il se trouve qu'il a le même sourire crispé que celui qu'Yves-Saint-Laurent sur certaines photos et moi je me demande si c'est un truc de pédé ou si on peut tous avoir ce sourire-là parce que moi quand j'essaie on dirait le Joker, personnage historique que j'admire beaucoup mais dont je n'ai trouvé aucune photo valable — c'est l'adaptation d'un bouquin écrit par Simon Doonan et appelé justement Beautiful People et qu'il ne faut pas confondre avec l'autre livre, celui qui parle d'Yves-Saint-Laurent et de Karl Voiture Largerfeld, parce que ça poserait grand nombre de problèmes, c'est comme de confondre Dexter et le Laboratoire de. Il ne faut pas non plus confondre Beautiful People, la série anglo-klaxonne, avec Beautiful People, la série américaine. Ça n'est pas marrant. J'aime coller des liens partout. Bill et Ted sont marrants aussi.
Posted by Maxens M. Finch
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08:57
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