Demain, on sera vendredi. J'aime pas les vendredis. Demain, ce sera mon anniversaire. J'aime pas les anniversaires. Je pourrais tuer un homme. Ou plusieurs. Oui, c'est ça. J'y pense souvent ; je vais à ma fenêtre. Je ne sais pas comment. Et là, j'ai un flingue. D'où il sort ? Je ne sais pas. Alors, je tire. Des gens passent. Ils meurent tous. Oui, ils sont tous morts. C'est tant mieux pour eux : ils étaient si moches. S'ils étaient bêtes, je leur ai sauvé la vie.
Un enfant passe. Un petit enfant. Je plisse les yeux, j'enfile mes lunettes pour corriger les défauts du viseur intégré dans mon iris. Et alors, je tire. Et puis, il est mort.
« Il est mort. »
Et comme tout est silencieux, je suis calme. Et je descends les escaliers. Je descends et je suis en bas et c'est sombre et froid. Il n'y a plus personne. Alors, j'ai chaud.
Tout est rouge. Et ça s'arrête. Je suis calme. Il ne s'est rien passé. C'est comme si je n'avais tué personne ; j'ai tout imaginé. Ils sont cons.
Ils sont cons et aujourd'hui on est vendredi. J'ai tué des milliers de personnes. Je n'aime pas les vendredis, mais c'est mon anniversaire. Alors, aujourd'hui, je vais essayer d'aimer les vendredis.
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Basically, that was just an hommage. (editing from 2 January 2011, 02:50 AM)