Recherche rapideFanlistings |
Lundi, 26 septembre 2011L'oiseau de SalomonVers le 10/09, j'étais sur le point de faire une crise d'angoisse, alors j'ai écouté Hair et j'ai pensé qu'il fallait que je porte une tenue appropriée. J'ai ensuite procédé au sautillage autour du lit, pas dessus sinon ça s'écroule. Ça m'a mise de bonne humeur et je me suis campée là. (Cet oiseau n'a rien d'une huppe.) Voir mieux l'oiseau (attention, j'ai l'air idiot) Oiseau : venu avec des produits d'bains. Autres : marchés aux puces. J'avais déjà l'idée de faire comme si avant, mais il a fallu Simon Doonan pour que je pige vraiment le concept et à quel point ça pouvait être libérateur plutôt qu'une perte de temps qui allait me faire rater ma vie. Quand je me sens mal, je peux penser à des gens comme Simon Doonan ou Tavi Gevinson, et supposer que ce sont le genre de personnes autour desquelles vous avez l'impression d'être quelqu'un de bien, qu'ils voient les gens comme potentiellement super bath plutôt que de penser qu'ils seront mauvais par défaut. Penser que les gens sont cool comme ils sont ne veut pas dire qu'ils ne peuvent pas devenir encore plus cool. (j'ai cherché une image qui illustrerait bien l'encore-plus-cool, je pense que celle-ci fera l'affaire même s'il pleut.) J'aime beaucoup la façon dont Tavi utilise l'« influence » qu'elle a, et son « image publique », tous les grands mots : pendant que d'autres blâment les homosexuels (en tant que producteurs/acteurs), les femmes (productrices/consommatrices-observatrices), les jeunes (consommateurs) et/ou les transsexuels (en qualité de punching-ball bonus, supposé ni acteur ni observateur) parce que la mode ne propose pas assez de diversité corporelle (body diversity), elle fait quelque chose. Je sais bien que je grossis le trait, généralement les gens baissent juste les bras en prétendant que « la mode » est comme ça et que ça ne changera pas (mais est-ce qu'elle n'est pas censé changer tout le temps ? nous ne pouvons pas y participer ? est-ce que nous ne sommes pas déjà en train d'y participer ?) ; mais j'ai déjà entendu des gens dire tout de go que si, par exemple, il n'y avait pas assez de diversité c'était à cause de ces « créateurs gays qui préfèrent que les femmes soient masculines » , que c'était bien triste parce qu'eux préféraient les femmes ayant à peu près cette forme-là et que ça « fausse l'idée des femmes sur leurs préférences » (grosso-quasimodo), et impliquant que le problème soit un affront causé à leurs privilèges de matage/définition de ce qui est beau. (au passage, je n'ai jamais entendu dire qu'Alexander Johansson avait l'air plus ou moins efféminé à cause des créatrices lesbiennes, mais ceux que j'ai entendu me dire ce genre de choses disaient aussi que « tous les plus grands couturiers sont des hommes ».) On peut tous faire quelque chose, d'un côté, même si on n'est personne, il faut cesser de penser que les problèmes de la mode sont inhérents à ce milieu ou sont apparus par génération spontanée. Ce sont des problèmes issus de choses qui clochaient déjà dans la société, qui clochaient avant, et en cercle vicieux ça les perpétue et les nourrit, mais on peut faire quelque chose en changeant la mode, en changeant notre façon de l'envisager et en changeant la société autour. Le style peut être un moyen d'expression, la mode est ce qu'on en fait. Dans le même ordre d'idées, je viens de goûter à WORN. WORN est un magazine de mode canadien indépendant qui relie totalement sur ses lecteurs pour exister, de façon à ce que les annonceurs n'aient aucune influence sur le contenu : les seules publicités sont celles d'annonceurs voulant réellement supporter le magazine et ses lecteurs. Lecteurs qui peuvent éventuellement se proposer et proposer des articles ou de l'illustration. Les Wornettes se soucient vraiment de ce qu'illes écrivent et publient. WORN parle de tous les aspects de la mode : les textiles, les gens qui la font, les gens qui l'ont fait, les aspects sociologiques et psychologiques, les anecdotes et histoires de vies en rapport avec le vêtement, et encore des ressources bibliographiques à la fin des articles ! (en plus de la rubrique Books about Looks) Les articles que j'ai lu à présent étaient vraiment recherchés, l'édito du n°12 s'engage pour la Slut Walk sans donner l'air d'être là uniquement pour faire bien (les articles à ce sujet dans d'autres magazines me donnent souvent l'impression d'avoir été écrits par des bonshommes détachés craignant l'accusation d'être « politiquement correct »), et il y a un haiku sur la recherche du collier parfait dans les vide-greniers ! (qui n'a jamais fait ça ? ne levez pas la main, c'est une question rhétorique pour montrer mon intérêt pour les vide-greniers et les colliers parfaits) 44p., et je trouve des informations et une bibliographie autrement éparpillées un peu partout. (Il y a une publicité pour la Maker Faire de Toronto ! Ça me réjouit, si j'allais maintenant à une Maker Faire, je n'aurais pas l'impression d'être une intruse.) Samedi, 3 septembre 2011Katmandü : radis pour le roturierGilet: La Redoute; haut, collier, pantalon: occasion; chaussures: André. Détails, si vous regardez bien vous verrez d'autres fleurs sur les perles : Le 28 Août, je suis allée au marché aux puces. J'avais bien pris soin d'éviter de tout dépenser pour pouvoir m'acheter de nouvelles godasses, et finalement les rangers que j'ai acheté ne me vont pas du tout. Ce n'est pas une question d'habitude, elles ne m'iront jamais. Dire que j'aurais pu m'acheter une Nintendo 64 à la place, ou d'autres rangers qui seraient allées et neuves et que le vendeur me proposait au même prix. J'ai les vinyls depuis bien plus longtemps, donnés par mon oncle. J'étais vraiment surprise en écoutant l'album éponyme de Katmandü, je m'imaginais que c'était un foutage de gueule avec des tamtams, mais c'était vraiment bon. Je ne l'ai écouté qu'une fois, aujourd'hui (ou hier soir), je crois que les chants et la guitare surtout étaient intéressants. La couverture du vinyl est vraiment pitoyable et superbe d'une façon kitsch, mais le bidule où ils ont écrit les paroles est un peu mieux, tout graffitié, comme le journal intime ou le carnet de quelqu'un. En voyant ces petits dessins, j'ai pensé que ç'allait être de la musique de hippies, ou plutôt une imitation à thème vu la date ! En parlant de hippies, j'ai voulu acheter un pantalon pattes d'eph' pour un moment depuis que j'ai vu le film Hair ; je sais : “un hippie, une triplex”, vous êtes tellement la stière. Pour le PPMB, j'ai retrouvé cette photo de quand j'étais encore plus gosse, je trouve qu'elle est intéressante dans le genre photo d'enfance, dommage que je n'aie pas les bons mots pour l'accompagner. Je n'ai pas mes lunettes, je souris et je tiens quelqu'un alors que je n'en ai pas la moindre envie, — en la regardant, on pourrait croire à un souvenir doux qu'on aurait envie de revivre, encore et encore, et que tout le bordel de reste, toute la bonne blague, ait été comme ça — mais vous devez quand même avouer que j'ai l'air d'avoir les jetons : Un autre jour, dans un parc d'attraction, je voulais faire du vélo sauteur. Ma mère s'y opposait, parce que je n'avais plus fait de vélo depuis longtemps, elle s'est mise à crier de plus en plus fort, complètement irrationnelle, et j'ai fini en pleurs quasiment plaquée contre un mur. Et puis, on nous a remises dans la voiture moi et la fille de la photo et on nous a conduit ailleurs. J'ai regardé le parc d'attraction comme dans les films jusqu'à ce qu'il disparaisse. Samedi, 20 août 2011Le Départ
Le film Henry Poole Is Here ne parle pas du tout d'Henry Poole.
Je ne poste pas beaucoup sur ce blog. D'un côté, j'ai peu de temps, d'un autre je ne le prends pas. Ensuite, j'ai un harceleur de la toile comme on peut l'appeler qui ne me fout pas la paix (il se base entièrement sur le Web pour me faire chier), et finalement j'ai peur de devoir impliquer ne serait-ce qu'une petite partie épidermique de moi dans quoi que ce soit de public. Puis je ne suis pas bonne avec les mots. Quand on dit qu'on a peur de faire quelque chose et que ce quelque chose est plus ou moins social, que ce quelque chose vous mène plus ou moins à interagir avec des gens, il y a toujours une élite pour se ramener et dire : « Et alors ? On te demande pas de ... T'as qu'à pas le faire ! Dégage ! Je te trouve très agressif/ve d'exprimer ainsi tes doutes et tes peurs, en plus tu risques de rassurer des gens qui ont les mêmes ! Arrête de penser que la vie des autres est parfaite : tout le monde a ses problèmes, donc personne n'a le droit d'en parler ! » C'est comique parce que 1. Pour une raison ou une autre, on veut faire cette chose 2. Certaines fois, on nous le demande effectivement, ou on nous force 3. On n'a jamais sonné ces élites individuellement et elles ne fant qu'aggraver la chose. Ce blog est en quelque sorte un truc similaire à des choses qu'on me demande et force à faire, mais en agréable. Alors je vais continuer et essayer de m'y appliquer. Point barre. J'ai fait un t-shirt Krätzä il y a quelques mois, et je l'ai porté hier : Ce livre, Le Monde : Les Grands Portraits, est un peu décevant. Je m'attendais à ce qu'il y ait des gens moins connus dedans. Une tenue que j'avais portée il y a longtemps, photos hideuses : Je pense aborder d'autres sujets plus tard... dont la non-binarité de genre. Encore dans la partie plus ou moins cachée, car si quelqu'un la trouve je pense qu'il mérite de la lire, de toute façon. Demain, marché aux puces. Jeudi, 18 août 2011Âgisme et mode repetita
On dit souvent à propos de jeunes personnes qui tiennent des blogs amateurs au sujet de la mode qu'ils « doivent aller en école de stylisme d'abord ».
On ne demande jamais ça des adultes tenant des blogs amateurs, et certaines personnes travaillant dans la mode ne sont pas diplômées dans ce domaine. J'ai lu un article dans un magazine de mode (non pas un magazine féminin, Beaux-Arts Magazine ou Elegy, mais un magazine consacré uniquement à la mode) écrit par deux personnes diplômées au sujet de plusieurs défilés, d'un point de vue de professionnels. L'article se conclut en disant : « ...en un véritable hommage à Mondrian ! », ce qui ne collait pas du tout dans le contexte, je pense qu'ils le disaient uniquement parce que les vêtements étaient de couleurs primaires et que ça faisait bien, car c'est une référence aux robes Mondrian d'Yves-Saint-Laurent. Le problème ? Les coupes, très fluides et circulaires, ne me rappellent pas Mondrian et l'ensemble ne me rappelle pas non plus son évolution artistique, ce n'étaient pas des défilés en hommage à Mondrian dans un quelconque musée ou même présentés le jour de son anniversaire ou de sa mort. À la limite, ça pouvait rappeler ses tout débuts, si on s'arrache le scalp. Ça passe quand même, parce que les journalistes sont adultes et diplômés. On peut dire qu'ils voulaient laisser penser que ça rappelait Mondrian et non faire croire que c'était vraiment une saloperie d'hommage, ou que ça rappelait certaines pièces de la collection automne-hiver 1965 d'Yves-Saint-Laurent, mais quand un adolescent ou un enfant est aussi approximatif, même sur un forum, on est beaucoup plus pointilleux et on lui rappelle bien les privilèges qu'il lui manque en mettant ses approximations sur le compte de son âge, souvent de façon très condescendante. Le monde court sur la tête en marche arrière. Dimanche, 31 juillet 2011Découvertes
Je viens juste de découvrir Aventures des Toiles et son label Artiste Invité. Grosso-modo, la marque collabore chaque saison avec sept peintres, et la collection est faite à partir de sept de leurs tableaux (ça en fait un chacun) adaptés selon sept lignes de vêtements par l'équipe design d'Avance Diffusion. Le label Artiste Invité reprend le même concept en se concentrant sur un seul artiste.
L'idée n'est pas nouvelle, mais je ne connais aucune autre marque qui base tout son processus de création et de communication dessus. Je me demande s'ils se sont déjà basés sur des œuvres d'autres artistes, tels que des sculpteurs. Les résultats ne sont pas aussi simplistes qu'on pourrait le pressentir, même si l'intégration de quelques tableaux dans une minorité de vêtements est un peu décevante. L'ensemble est réussi et les vêtements sont portables dans la vie de tous les jours même en travaillant/étudiant dans un lieu imposant quelques contraintes vestimentaires tant qu'elles restent minimes. Collection Croisière 2012 de Louis Vuitton. Ils ont choisi un mannequin appelé Arizona Muse pour porter ça : Si j'étais vraiment stéréotypée, je rajouterais des petits cœurs. C'est bien choisi.
Posté par Maxens M. Finch
dans Mode
à
00:08
| Commentaires (2)
| Rétroliens (0)
Tags pour ce billet: découvertes, mode
Mardi, 26 juillet 2011Pokémon #094 et motifs écossais
J'étais aux RMLL du 11 au 13 Juillet. C'était la première fois.
Au début j'ai simulé une crise d'hypoglycémie parce que j'avais l'impression de ne pas être à ma place. Puis j'ai eu une vraie crise d'hypoglycémie. Ensuite, le soleil m'a donné mal à la tête. Après ça, c'est allé comme qui dirait en glissant et j'étais triste que ce soit fini, alors j'ai mis tout le bordel que j'avais rassemblé là-bas dans une boîte. Les gens sont très agresifs sur Internet, mais quand vous êtes là ils vous donnent des autocollants et vous disent d'en prendre plus et vous parlez de furry. Je suppose que j'ai appris qu'il faut faire confiance aux gens des fois ou quelque chose de ce genre, et ce n'est pas tout-à-fait comme dans les films. Bérêt des Galeries Lafayette; foulard de Colours of the World; blouse noire de La Redoute; veste donnée par ma tante; minijupe achetée 1,50 € à Fabio Lucci, collants noirs aléatoires; guêtres pour cacher le fait que mes godasses sont salopées et que je ne sais pas les lacer de chez La Redoute. Et me voilà aux RMLL en ayant peur mais mes vêtements sont cool. J'ai volé la photo sur le compte flickr de GeekShadow. Je suis en train d'écrire ça directement en anglais pour le traduire en français plus tard plutôt que l'inverse par paresse : les mots sautent et tombent plus facilement en anglais. J'ai aussi acheté des pin's au stand FSFE tout en évitant attentivement RMS à cause de ma peluche Nintendo : et un livre appelé Beautiful Vizualisation au stand O'Reilly qui est aussi informatif que joli à feuilleter. Bizarrement, après l'avoir lu, vous n'avez pas envie de faire des choses similaires mais plutôt d'en apprendre plus sur les domaines dont les données sont issues. Non, vraiment, ça touche à beaucoup d'autres sujets mais est léger sur la programmation. Jupe, broche hibou et espèce de haut noir achetés à un marché aux puces; blouse blanche owl brooch and block top-thing bought in a fleamarket; blouse blanche de La Redoute; collier donné par mon oncle; mêmes guêtes, chaussures et collants noirs aléatoires qu'autrement. Donc, voilà ma famille. Je ne les vois presque jamais mais ils me donnent souvent des choses. Le collier a l'air magique, et il l'est vraiment, il me permet d'invoquer le Pouvoir du Kitsch et de la Campitude. J'ai un jour eu un ami, un petit poney cornu appelée Camppe Paille qui était planétairement kitsch; ce collier est basé sur son cutie mark. C'est tout ce que j'avais vous dire. Aussi, ce blog est tout-à-fait visitable sous Lynx, excepté ces parties remplies d'images comme celle que vous visitez actuellement. Je devrais faire de vrais Alt-text que les gens puissent vraiment utiliser. Puis apprendre à décrire gentiment les choses. Vous savez comme des fois dans un truc écrit le style affecte la façon dont vous vous imaginez des choses décrites ! Modifiez le style, gardez les choses et ce n'est plus du tout la même chose.
« Page précédente
(Page 6 de 9 sur 51 billets au total)
» Page suivante
|
LangueSyndiquer ce Blog |